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Ben oui, ça parle de Rock Progressif, tu l'aurais pas deviné ?

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Le prog, c'est (presque) toute ma vie.

Le Rock, le Jazz, et le reste aussi d'ailleurs.

promis, un jour je parlerai d'autre chose...

<<Blog reconnu d'utilité publique>> :D

Pasla peine de faire de la pub pour avoir des coms, je ne mange pas de ce pain là ... si je tombe sur quelqu'un qui fait de la pub aveugle chez moi, je le supprime illico presto

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Le rock progressif a vu le jour à la fin des années 60. Sa structure complexe en a vite fait une musique dite pour érudits, ellitistes souvent traités d'illuminés voire de fous.

Le rock progressif n'est en fait qu'une évolution d'un style qui lui est désormais totalement différent : Le rock psychédélique. En effet, beaucoup de groupes prog sont issus de la scène psychédélique de la seconde moitié des années 60. Que s'est-il passé ?

Pour bien comprendre, il faut se mettre dans le contexte de l'époque : à partir de 1966, la scène pop est monopolisée par les Beatles qui sont à eux-mêmes l'influences de bien les 3/4 des groupes qui verront le jour les 15 années suivantes (y compris Black Sabbath !!!).

Loin devant leur dauphin, les Rolling Stones et les autres groupes qui émergent difficilement malgré leur talent indéniable, les Beatles sont la références des jeunes de l'époque et, après leur voyage en Inde, où George (Harrison) et Paul (McCartnay) y découvrent les courants de pensée, le monde occidental se trouve une passion soudaine pour les cultures bouddhistes. Les hippies font leur apparation, l'été des fleurs trouve un franc succès, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, c'est merveilleux, tout est cool, on est baba. La musique psychédélique, fortement inspirés des musiques orientales et des substances illicites dont la provenance est la même, est la musique en pointe en cette fin des années 70. Musique fort sympathique au demeurant.

A la fin des années 60, les festivals de Woodstock (1969) et de l'Ile De Wight (1970) gagne un franc succès (près de 500 000 spectateurs chacun !). Mais les désillusions commencent à venir, les pensées ultra positives et peace-and-love ne sont pas aussi contagieuses qu'espérées (c'est dommage). Dans leur musique, les groupe commencent à adopter une vision plus sérieuse et parfois plus noire et évidemment plus réaliste de leur monde contemporain. Le rock progressif nait ainsi. Sur une base blues, agrémenté de substances que l'on a du mal à abandonner, le blues a tendance à s'étendre des minutes (voire des heures !) et à devenir une musique, certes complexe, proche parfois de la musique classique ou du jazz, mais pour autant non dénuée d'intérêt... loin de là. Moi-même qui suis né après l'âge d'or de cet époque, n'en suis qu'extrêment friand.

L'âge d'or du prog durera à peine 10 ans, resté glabalement underground, il sera complètement éradiqué par des musiques qui l'accusent de "se la péter". Le punk aura tout détruit en l'espace d'une année. Mais le prog refera surface dans les années 80 sous l'appellation néo-prog.

Aujourd'hui le prog semble ne s'être jamais mieux porté depuis 25 ans. Mais une chose est certaine : Il restera un genre à part, réservé à un comité restreint, certes ouvert à tout mais peu considéré.

Laissez-moi vous narrer les grandes heures (et les autres) de ce grand genre musical qui n'aura jamais trouvé l'estime qu'il méritait, que ce soit des vrais érudits ou du monde populaire.

Demain : 1er épisode : PINK FLOYD, le plus connu des groupes prog.


Un site très utile et interessant >>> (avec extraits inside !)
Un autre, français cette fois. >>> (avec forum inside !)


SOMMAIRE :

Amon Düül - Un album à choper
Ange - Un album à choper
Barclay James Harvest
Camel - Un album à choper
Caravan
Deep Purple
Electric Light Orchestra (E.L.O.)
Emerson, Lake & Palmer (ELP)
Peter Gabriel - Un album à choper
Genesis
Gentle Giant
Gong - 2 albums à choper (edit-19-01-2007)
Peter Hammill - Un album à choper
Hawkwind - Quelques titres à choper
Mirjlovski Ibecksclivaks - Quelques titres à choper
Jethro Tull
King Crimson- 3 albums à choper
Magma
Manfred Mann's Earth Band - Un album à choper
Matching Mole
The Move
Mike Oldfield - 2 albums à choper
Pink Floyd - Un album à choper (edit-29-01-2007)
Premiatta Forneria Marconi - Un album à choper
Procol Harum - Un album à choper
Renaissance
Rush - Un album à choper
Soft Machine
Sweet Smoke
Van Der Graaf Generator - 5 albums à choper (Edit du 09-02-2007)
Yes - Un album à choper
Frank Zappa & The Mothers (1965-1975) - 2 albums à choper (Edit 29-12-2007)

Dans la section pas du tout progressive :

Rory Gallagher - Un album à choper
Spooky Tooth - Un album à choper (Edit 30-04-2007)
Alan Stivell
Vanilla Fudge - Un album à choper
Wishbone Ash - Un album à choper

Divers

Un peu de statistique
Pilote - n° 664 - Juillet 1972
- quelques pages à choper


A venir :

Robert Wyatt

Page 9
Eloy
Marillion (avec Fish)
Porcupine Tree
The Nice
Hatfield & The North - Un album à choper

Page 10
UK - Un album à choper
Frank Zappa sans les Mothers - Un album à choper
Uriah Heep
Nektar
Chicago - Un album à choper

Page 11La page pas du tout progressive n°2
Sweet
Thin Lizzy - Un album à choper
Allman Brothers Band
Grand Funk Railroad
Ten Years After - Un album à choper

Page 12
Spock's Beard
Mahavishnu Orchestra - Un album à choper
Steve Hillage - Un album à choper
Colosseum - Un album à choper
Mona Lisa

Page 13
Rick Wakeman
Steve Hackett - Un album à choper
National Health
Jade Warrior
Sebastian Hardie

Page 14
The Flower Kings
Anekdoten
Taal
Ayreon
Dashiell Hedayat

Page 15
Supertramp
The Mars Volta
Pavlov's Dog - Un album à choper
IQ
Transatlantic

Page 16La page pas du tout progressive n°3
Metallica
Primus
Family
Pearl Jam
Lynyrd Skynyrd

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#Posté le mercredi 10 mai 2006 13:08

Modifié le mercredi 30 avril 2008 07:58

PINK FLOYD - Le plus connu des groupes prog

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Pink Floyd voit le jour au crépuscule de l'année 1966. Ses membre fondateurs son des étudiants en architecture, mais le leader, Syd Barrett est étudiant en littérature. Très vite les problèmes de drogue feront de Syd, un personnage incontrolable et inapte à jouer sur scène. Les trois autres (Roger Waters, Nick Mason, Rick Wright) auditionne un jeune "beau gosse" doué à la guitare et à la voix chaleureuse : Dave Gilmour.

Ce deuxième Line-Up est probablement le plus stable qu'il ait jamais existé dans l'histoire du Rock. Cette stabilité en fera un groupe très cohérent et intuitif. Le split entamé en 1982 avec le renvoie de Rick Wright puis le départ de Roger Waters ne laissera aucun espoir pour une quelconque reformation.

En 2005, la reformation inattendue de Pink Floyd pour le Live 8 de Londres en fera l'événement musical des 30 dernières années.

Les Albums :

THE PIPER AT THE GATES OF DAWN (196)7**
Premier Album, pas encore progressif, ni psychédélique, vraiment transitoire entre les deux style. Un témoignage de l'époque Syd Barrett. Les titres sont pop dans la grande majorité et plutot bien écrits. A noter quelques titres ambitieux et instrumentaux: Pow R Toc H et Interstellar Overdrive, excellentissime. Le "tube" de l'album est Astronomy Domine repris jusqu'à la tournée de 1995. Album anecdotique.
Astronomy Domine

A SAUCERFUL OF SECRETS (1968)***
Encore un album transitoire, mais cette fois-ci en ce qui concerne 'histoire du groupe. En effet cet album est le seul - en dehors des compilations - à contenir les 5 membres sités plus haut. Il n'en est pas moins interessant même si l'on note nettement les deux style pré et post-Barrett. Quelques bon morceau comme Let There Be More Light ou Rememer A Day. La pièce maitresse est le titre éponyme (qui donne son nom à l'album). Très difficile d'accès pour la première partie, il devient un chef d'oeuvre en concert. La fin de ce titre est splendide.

MORE (1969)****
Bande originale du film du même nom réalisé par Barbet Shroeder. Le film est très médiocre mais la musique commence à atteindre la quintessence. A tel point que Barbet Shroeder à dit : "La musique était tellement bonne que j'ai dû la baisser sur la bande son pour éviter de nuire à la qualité du film". Là Encore des morceaux proches de la perfection et tout à fait accessible (Cymbaline, Cyrrus Minor) sont indispensable. Sur cet album, on trouve aussi des titres plus durs à écouter mais suffisamment tard dans la play-list que, bien rentré dans l'athmosphère de l'album, il passent tous seuls. A noter que le film a pour thème principal les méfaits de l'usage de la drogue. Une musique qui en rend bien le malaise lors des trip.

UMMAGUMMA (1969)****
Double album, moitié studio, moitié live. Il s'agit donc du premier témoignage en public du groupe (et le dernier jusqu'en 1988 !!!). La partie Studio est peut-être ce qu'on a fait de plus inccessible et de plus avant-gardiste dans l'histoire du prog. Cela en fait un album à bannir aux yeux des amateurs de musiques plus conventionnelle. Pourtant un morceau si compliqué que Sysyphus se laisse au fur et à mesure apprécier à sa juste valeur. Quatre parties sont allouées à chaque musicien sur ce premier disque. Les plus mémoriaux sont ceux de Roger Waters et de Dave Gilmour qui nous offre de petits joyaux : Grantchester Meadows pour le premier et The Narrow Way pour le deuxième.
La partie live est un must-have. 4 titres, les meilleurs de la première époque dont un, Careful With That Axe Eugene, jamais sorti en LP à ce jour, a une dramatique jusqu'alors jamais égalée. Les trois autres sont Astronomy Domine, A Saucerful Of Secrets et un Set The Controls For The Heart Of The Sun qui rend la version studio de 1968 bien fade. Et pourtant !

ATOM HEART MOTHER (1970)*****
La pochette peut déstabiliser (c'est celle utilisée pour illustrer mon blog. Le contenu en est de même. Une première face = un morceau. Mais quel morceau ! Une longue suite mêlant rock et musique classique contemporaine. 23'36" de pur bonheur à condition que l'on soit habitué à ce genre de construction.
La Face B est comme le premier disque de l'album précédent : un morceau composé par chaque musicien. Encore une fois, Waters et Gilmour sortent un petit bijou chacun. If est un morceau acoustique d'un mélancolique, tout comme Fat Old Sun de Gilmour, trop rarement joué en live. Mon Album préféré du groupe

RELICS 1971**
Une première compilation. Mais attention ! Ce n'est pas une vulgaire opération marketting, c'est en fait une compilation des morceaux qui, pour la plupart ne sont jamais sortis sur album. En effet, pour les plus jeunes qui ne le savent pas, à l'époque le marché des albums et des singles sont fortement disjoints : Les single ne sont pas des titres extraits des albums et les albums ne sont pas des supports à singles. Quelques titres du premier album apparaissent cependant sur cet album.

MEDDLE (1971)****
Encore un chef d'oeuvre. Je ne parle pas de l'album, mais de la deuxième face qui ne contient qu'un seul morceau : Echoes LE meilleur titre qu'aient jamais composé les Pink Floyd. 23'31" mais on ne s'en aperçoit pas. Il parait même trop court. Depuis la fin des années 70, David Gilmour se refusait à le jouer en public car il trouvait les paroles un peu dépassées. Il faut croire qu'il n'y a que les imbeciles qui ne changent pas d'avis : il le joue sur sa tournée 2006.
La face A est plus inégale avec des morceaux dispensables (San Tropez et Seamus mais aussi des morceaux d'anthologie comme One Of These Days (inquiétant) et Fearless, malheureusement jamais joué en concert (dumoins à ma connaissance).

OBSCURED BY CLOUDS (1972)**
Encore une musique de film ('La Vallée"). Le film n'est pas meilleur que More (au contraire) mais la musique n'est pas meilleure non plus. Cet album fait partie des albums du groupe que j'aime le moins. Pas de titre transcendant.

DARK SIDE OF THE MOON (1973)*****
Le Best-Seller du groupe (15 ans dans les charts américains). Même si l'on ne trouve pas de morceaux aussi marquant que Echoes ou The Narrow Way, il faut remarquer que l'ensemble est parfaitment homogène et la production est parfaite. Quelques titres sont toutefois de très bon parti. Us And Them ou Time sont à mon goût les pièces maîtresses de cette galette. Le tube Money n'est pas forcément mon préféré. Le poignant The Great Gig In The Sky me retourne le coeur à chaque écoute. Splendide mélancolie. Malgré ce que je viens de faire, il me semble inutile de faire une critique détaillée titre par titre de cet album, car il ne s'agit pas de 9 titres les uns après les autres, ces 9 titres font solidement bloc pour ne faire qu'un.
Time

WISH YOU WERE HERE (1975)***
Les prestations de Pink Floyd commence à se faire rares. 1974 puis 1976 puis 1978 seront des années sans actualité Floydienne. N'aimeraient-ils pas les années paires ? En tout cas l'inspiration ne se raréfie pas. Par contre on sens de plus en plus la plume de Roger Waters s'imposer face à celle des autres.
Longue suite composée de 5 titres qui ont pour but, encore une fois de faire bloc. mais ici, il est plus facil de faire sortir tel ou tel titre. En premier, Shine On You Crazy Diamond (part 1-5) qui est l'un des trois meilleurs morceaux du groupe. tout en doucer, en progression, du vrai rock planant. Suit immédiatement Welcome To The Machine tout aussi bon mais beaucoup moins planant, déstabilisant en fait. La face B est malheureusement moins marquant. Toujours très bon mais de qualité moins flagrante les titres s'enchaine et surtout le dernier titre Shine On You Crazy Diamond (part 6-9) n'est pas à la hauteur du premier même si de construction semblable. Un peu long.
Welcome To The Machine

ANIMALS (1977)****
Cette fois-ci c'est clair : Roger Waters devient le leader incontesté du groupe et compose 100% de l'album, disons les grandes lignes. Cet album est encore très bon et trop renié par les fans, peut-être parce que l'on sent la suite venir... Pourtant cet album fait partie de mes favoris. Deux petites pièces qui servent d'introduction et de conclusion et 3 gros truc (tous plus de 11 minutes, et jusqu'à 17...) composent ce concept-album sur e thème de la révolte idéologique de Roger Waters. Il utilise la métaphore des animaux pour illustrer les clans sociaux qui nous entourent, fenre de fables de La Fontaine actuelles.
les chiens (Dogs) sont sensé représenter les industriels, les moutons (Sheep), la masse populaire et les porcs (Pigs) sont les politiciens. Un eoeuvre peu apprécié peut-être parce que misanthrope, mais réaliste, tristement.
Dogs

THE WALL (1979)****
The Wall est-il un album prog ? Et c'est ça qui est fort : n'importe quelle réponse est juste. Non parce que chaque titre pris séparément ne présente pas les caractères de la musique prog et Oui parce qu'il s'agit encore d'un concept-album. Tous les titres s'enchaînent et ne font qu'un pour raconter l'histoire. Inutile de raconter cette histoire d'une star de rock qui se renferme peu à peu sur elle-même à cause de sa célébrité, tout le monde sait que cette histoire est très proche de celle de Roger Waters. Cet album a eu un franc succès bien qu'il soit double. Peut-être est-ce parce qu'il a réussi à toucher musicalement un large public. Peut-être aussi "à cause" du succès de Another Brick In The Wall pt 2 qui représente le titre de la révolte des jeunes à l'époque "We Don't Need No Education, We Don't Need No Thought Control ...". Mon chouchou : Is There Anybody Out There à la guitare acoustique. Génial !

THE FINAL CUT (1982)***
Excellent album malheureusement resté dans l'ombre du précédent et peut-être aussi à cuase de sa symbolique. Il représente la fin de la grand époque. Cet album n'est en fait pas un album de Pink Floyd mais un album de Roger Waters joué par Pink Floyd (sic). En plus, sorti sur le label de Roger Waters (Columbia) et non celui de Pink Floyd (EMI), l'affaire est faite. Une suite d'une dizaine de très bons morceaux anti Thatcherien et contre la guerre de Malouines. Très touché par la mort de son père lors de la 2nde Guerre Mondiale, Roger Waters a fait 2 chefs d'oeuvre sur le thème :The Wall et The Final Cut.

A MOMENTARY LAPSE OF REASON (1987)**
Après un procès en 1985 qui conclus la séparation de Pink Floyd avec son membre fondateur Roger Waters qui part pour une carrière solo, l'album voit le retour de Rick Wright qui aura été finalement absent que d'un album. Assez médiocre et peu Floydien en regard des albums qui ont précédé, aucun titre ne sort comme un morceau de maître.

A DELICATE SOUND OF THUNDER (1988)***
Double Album live, même s'il est bon, il est triste de constater que c'est le seul à être sorti depuis 1969 !!! De bons morceaux sortis de la grande époque. Des morceaux issu du dernier LP et plus agréable à l'écoute parce que moins froid et plat. On reste sur sa faim.

LONDON 66-67 (1990)***
Premier témoignage live du groupe. les tous débuts (avec Syd Barrett). 2 morceaux complexes dont la première version d'Interstellar Overdrive. 28 minutes, c'est un peu court mais on s'en contente tant l'enregistrement est de bonne qualité.

THE DIVISION BELL 1994***
Retour de Pink Floyd après 7 ans d'absence. L'album est attendu et déçoit un peu les fans même s'ils sont contents d'avoir du nouveau matériel. Un album fortement inégal qui confirme, depuis le précédent, la mainmise de David Gilmour sur le groupe. Un ou deux morceau bons dont le single High Hopes mais toujours rien d'aussi magique qu'à la grande époque. serait-elle définitivement terminée ?

P.U.L.S.E. 1995***
Comme ça en devient l'habitude aujourd'hui, après un album studio, on fait un live. L'intérêt de ce concert est qu'il contient l'intégralité de DARK SIDE OF THE MOON... plus quelques autres qui ne sont pas forcément ceux que j'aurais mis dans un best of. Toujours pas d'Echoes. A avoir puisqu'il n'y a rien d'autre.

IS THERE ANYBODY OUT THERE ? THE WALL LIVE (1980)*****
Enfin !! une réédition d'un concert de Pink Floyd. Il s'agit de la tournée THE WALL. Si l'on n'est pas amateur du groupe, ce concert n'appportera pas grand chose, mais quitte à avoir l'un des deux, autant avoir celui-ci. Il l'ont fait ! il ont sorti de leurs archives UN concert. J'aurais aimé que ce concert soit sorti aussi en vidéo car le show fut mémorable.
A ce rythme, on peut espérer avoir un deuxième document de la période 70-77 pour l'année 2037... mais on attendra.

LIVE 8 2005***
Pas sorti en CD car seulement 4 titres ont été joués et ils ne sont pas de la longueur d'Echoes. Sur le DVD on voit en plus les répétitions. La voix de Roger n'était pas dans sa meilleure forme mais j'était devant mon écran pour cet instant unique, inouï où l'on verrait les 4 progstars réunis sur la même scène ... Magique.

Un morceau ne figure sur aucun de ces album et a pourtant été édité, sur une compilation sortie par Roger Waters nommé WORKS (1985) tous les titres de Pink Floyd y figurant sont composés uniquement par Roger Waters. On y trouve notamment la perle rare Embryo ... Ô joie

Des Bootlegs ...

DAWN OF THE PIPER (1967)***
Le plus ancien des documents non officiels du groupe qui retrace les premiers enregistrements tels que les premiers singles dans des versions parfois meilleures que les officielles... A ne pas manquer, surtout pour les fans de l'apoque Barrett.

FLOWERS AND VEGETABLES (1967)**
Premiers enregistrments live du groupe, souvents médiocres... Ce bootleg est amusant pour son vinyl jaune transparent. Un inédit : Vegetable Man

INTERSTELLAR ZAPPADRIVE (1969)***
Un concert inouï mais malheureusement avec un son un peu cradingue... Néanmoins la prestation mérite le détour. Vous l'aurez compris : Ce concert fait intervenir Frank Zappa lors de la longue impro d'Interstellar Overdrive... D'ailleurs, le Frank, il a joué avec tout le monde à ce festival d'Amougies, sorte de Woodstock de l'Europe continentale.

THE ZABRISKIE POINT SESSIONS (1969)***
A la sortie de l'album réunissant la musique du film Zabriskie Point, on reste sur sa fin : seulement 4 titres du groupe et le reste est bien pauvre, fortement orienté sur une county acidulée. Ce CD réuni des versions inédites de cet enregistrement. Totalement Pink Floyd, il est très bon tant par le son que par les compositions.

COMPLETE CONCERTGEBOUW (1970)*****
Concert donné lors de leurs grande période coolissime. Lors des concerts, le groupe s'arretait pour une pause thé... Le son était au sommet de la modernité puisqu'alors que tout le monde entre à peine dans la stéréophonie, les Pink FLoyd, eux, entre dans le système qui prèfigurera le 5.1, le son tournait autour de la tête de l'auditeur. Ici, on retrouve seulement la stéréophonie mais avec un son exceptionnel. La raison : le concert était prévu de sortir officiellement. Ne ratez pas non plus celui ci puisqu'il correspond à l'une des seules preuves de l'oeuvre "The Man / The Journey"... donc ... retrouvez le dans le lien que je donne tout à la fin de cet article.

FOCUS (1970)*****
Il s'agit probablement ici du bootleg de référence (avec le suivant). Atom Heart Mother dans son intégralité et joué avec orchestre, s'il vous plait. Certes il est très fidèle à la version studio mais il témoigne de la qualité de jeu du groupe. On retrouve notamment la meilleur version live de Embryo, qui dure 10 minutes et où on entend ce qui deviendra la section centrale de Echoes

MONTREUX CASINO (1970)*****
Un double CD indispensable. Rien que pour la version live de Fat Old Sun qui est probablement ce que Pink Floyd a fait de mieux de toute sa carrière. La version d'Atom Heart Mother est ici plus épurée mais tout aussi efficace.
Attention : CADEAU !!!

LIVE IN WINTERLAND (1970)****
Tout comme MONTREUX CASINO, ce double CD est pour le moins exceptionnel. Setlist similaire, version sensiblement différente et présence de l'ultra rare Grandchester Meadows chanté par les deux têtes du groupe.

ELECTRIC FACTORY (1970)****
Ben oui, encore un concert de 1970, mais faut avouer que les bootlegs de cette année là sont particulièrement excellent et de très bonne qualité sonnore ! alors ne nous en privons pas.

PROJECT BIRMINGHAM (1970)****
Dans la même veine que le CONCERTGEBOUW, un projet unique qu'il ne faut pas manquer.

ECLIPSED II - FLOYDS OF LONDON (1971)**
Concert inréressant puisqu'il contient une version live de Echoes. Cela dit, le posséder en vinyl est-il une nécessité. Pour moi, ça a juste valeur de collection.

HEART OF THE SUN (1971)*****
L'un des derniers splendides show de la première époque.

LIVE AT THE HOLLYWOOD BOWL (1972)**
Ce double CD dispensable à cause du mauvais son, vaut particulièrement par sa version de A Saucerful Of Secrets, où la partie centrale (à la batterie) est particulièrement endiablée.

ECLIPSED I - IN CELEBRATION OF THE COMET KAHOUTEK - RAINBOW 17 février 1972***
Considéré comme le meilleur live de l'époque DARK SIDE OF THE MOON, il se retrouve ici réduit à un simple vinyl. Incomplet donc...

TIME ENDS (RAINBOW 1972)***
La version complète de ce live au Rainbow en 1972. La version de On The Run n'est pas encore au synthé mais légèrement funky, joué à la guitare. Tout DARK SIDE y est.

HEART OF THE SUN (1972)****
Inhabituel pour un live de cette époque, la set list est plus celle de la période 1970-1971. Le son est excellent et la qualité de jeu proche du MONTREUX CASINO.

LIVE FOR A FRIEND (1973)***
Concert joué en hommage à Robert Wyatt, devenu depuis peu paraplégique suite à une défenestration. Toujours l'intégrale de DARK SIDE. Moins marquand que le précédent. On The Run est, cette fois-ci, au synthé.

CRUEL BUT FAIR 26 avril 1975****
Si vous voulez le meilleur de la tournée Wish You Were Here, avec les maquettes de Animals, c'est celui ci qu'il vous faut.

SPACEBALL RICOCHET - BOSTON GARDEN 18 juin 1975***
ECHOES OF THE STAGE - BOSTON GARDEN 18 juin 1975****
Le son plus que moyen de ce bootle n'entache en rien l'exceptionnel document que voici. L'intégralité de WISH YOU WERE HERE plus les maquette déjà très bien avancée de ANIMALS (les titres et les paoles sont cependant différents). En bonus, des versions inédites de One Of These Days, écartées de la session MEDDLE. Produit par Holger Czukay (Can) (!?!)
ECHOES OF THE STAGE est une version "remasterisée" dont le son vaut nettement mieux le coup.

PROG KINGS (1977)***
Tournée ANIMALS. Très bon.

ANIMAL INSTINCTS (OAKLAND 1977)****
Connu sous sa version vinyl (à posséder pour la pochette excellemment réalisée) sous le nom de THE ABDABS - A GEART SET (3LP), ce double CD est probablement le meilleur témoignage live de la tournée ANIMALS. L'intégralité des deux albums de 75 et 77 y figure, plus trois titres : Money, Us And Them et un rare à cette époque : Careful With That Axe, Eugene. Le son est assez correct mais on reproche un certain manque d'improvistaion qui était plus propre au groupe à ses débuts.

UNDER CONSTRUCTION (1978)****
Les maquettes plus que complètes de l'album qui deviendra THE WALL. Beaucoup de titres semblables au résultat finale. des version intéressantes (et chantée !) de Is There Anybody Out There.

TOTAL ECLIPSE (1993)*****
Un recueil de 5CD (!) regroupant les meilleures enregistrements bootlegs du groupe entre 1967 et 1990. Fait office de best of parallèle. Inclus une version live de Shine On You Crazy Diamond ininterrompue de 24 minutes et une démo de Money, juste à la guitare sèche. Le packaging est exceptionnellement fourni !


TRANCE REMIX**à****
Des petits rigolos de grande renommée quand même, remix tous les albums du Floyd. Certains titres sont méconnaissables, mais la plupart sont remixés avec talent. Préférez MEDDLE et A MOMENTARY LAPSE OF REASON

Vous en trouverez d'autres à cette page

RIP :
Syd Barrett : le 7 juillet 2006
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#Posté le jeudi 11 mai 2006 08:46

Modifié le samedi 29 décembre 2007 15:35

GENESIS - Du mystique au populaire . . .

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Genesis nait de l'union de deux groupes de collégiens d'un institut privé de Londres qui ne savaient pas quoi faire de leur côté. En 1966 les Gabriel's Angels se forment et composent des chansons naïve mais déjà prometteuses. puis le groupe prend le nom de Genesis, suite à une nouvelle plaisanterie sur le nom mythique de Peter Gabriel, encore batteur du groupe. Peter Gabriel passe vite au chant et, malgré sa timidité se débrouille pas trop mal. Aux claviers se trouve Tony Banks, Mike Rutherford à la guitare rythmique et le leader, Anthony Philips à la lead guitare. Le groupe ne comprend pas de bassiste, ce qui confère à leurs morceaux acoustiques un côté folk champêtre.
La sortie de leur premier album n'est pas un franc succès. Il faut dire que les membres du groupe ne font pas précisément ce qu'ils veulent. Pire, trop novices en la matière, ils se font avoir et ne sont même pas propriétaire de leurs compo.
C'est à l'arrivée du batteur Phil Collins et du guitariste Steve Hackett en 1971 que Genesis atteindra le sommet de sa qualité. mais il faudra attendre le départ du même Steve Hackett après celui de Peter Gabriel, pour qu'il atteigne le sommet de leur carrière, s'étant accoquinés avec le monde de la pop.
Le départ de Phil Collins en 1995, laisse planer une fin définitive pour le groupe. En effet, même avec un chanteur venu d'un univers musical totalement différent, le groupe ne peut échapper à l'agonie.
Des bruits courent depuis quelques mois que le groupe se reformerait dans les mois qui viennent. Info ou intox ? Pourtant, peter Gabriel s'était juré de ne jamais revenir au sein du groupe.

Les Albums

FROM GENESIS TO REVELATION (1969)**
Un premier album ou le groupe se cherche artistiquement. Il faut dire que non libre de leurs créations, il sont un peu limités. L'album est inégal et reste pour le fan un album à avoir. Pour les autres, il est totalement anecdotique. Quelques titre sont cependant très intéressants : In The Beginning et One Eyed Hound sont plus rock. Mais le titre précurseur est The Serpent qui préfigure les titres à consonnance mythique du groupe. Le line-up est composé de Peter Gabriel au chant, Tony Banks aux claviers, Mike Rutherford à la basse, Anthony Phillips à la lead guitare, Chris Stewart et John Silver à la batterie (ils se partagent les titres car l'un a remplacé l'autre entretemps).

TRESPASS (1970)***
Après l'embrouille que leur a fait subir leur label DECCA, Genesis est découvert par un grans amateur des musiques qui émergent. Ils signent chez CHARISMA. l'album TRESPASS est alors un album à 100% composé par le groupe avec la plus totale des liberté de création (ça existait encore !). 6 titres s'étalent sur 42 minutes. Avec une moyenne de 7 minutes par titres, surtout respectée par les titres de la première face, la musique prend alors un aspect de plus en plus progressif. la construction se complexifie, les paroles sont inspirées. Chris Stewart est partie et John Silver s'est fait remplacer par John Mayhew. De grands moment. Pour commencer, Dusk, le plus court d'entre eux me donne à chaque fois la chair de poule. Puis White Mountain est aussi très réussi. Le son est bien plus électrique que sur le premier LP et différentes athmosphères cohabitent dans le même titre. Mais c'est sur The Knife Qu'il faut s'arrêter. Chaque membre de Genesis semble avoir contribué à l'élaboration de ce morceau. La quintessence de la première époque de Genesis qui se terminera après ce premier album avec le départ d'Anthony Phillips, jusqu'alors considéré comme le leader du groupe car étant la tête pensante.

NURSERY CRYME (1971)****
Le départ de Phillips sera à l'époque synonyme de fin pour le groupe. Pourtant, Genesis décide de continuer. Steve Hackett est auditionné pour prendre la place d'Anthony à la guitare. Virtuose accompli, il sera l'une des pièce maîtresse de la survie du groupe. L'autre pièce est Phil Collins qui prend la place de John Mayhew, lui-même parti. L'album qui suivra, NURSERY CRYME mettra Genesis sur le devant de la scène, encore assez inégal, il est cependant bien meilleur que le précédent. C'est impressionnant ce qu'un groupe ait pu évoluer en 2 albums et en 2 ans ! Trois titres frisent la perfection : Harold The Barrell dont l'introduction aurait pu inspirer bon nombre de groupe heavy metal par la suite. Cette intro, pratiquée en "tapping" est peut-être le premier témoignage discographique de cette technique dans toute l'histoire du rock. The Fountain Of Salmacis est un titre purement progressif, complètement évolutif et représentatif de l'univers Genesien de l'époque : les textes s'appuient sur des textes bibliques ou mythologiques. La pièce maîtresse est The Musical Box; l'un des 3 morceaux favois des fans du groupe. Aucune description de ce titre, il FAUT l'avoir.

FOXTROT (1972)*****
Le sommet (avec l'album suivant) de leur qualité. Aucun titre n'est à jeter. Une ambiance médiévale entamée dans l'album précédent donne aux titre un côté mystérieux voire inquiétant. On y trouve le 2e des trois titres préférés des fans : Supper's Ready, Un titre épique qui dure près de 23 minutes. Composé de 7 parties, aux athmosphères différentes mais qui s'enchainent merveilleusement. Du splendide à 'état pur. Et ce n'est pas fini ! Il y a encore plus fort !
Des titres plus rock encore comme Watcher Of The Skies ou simplement fort comme Can-Utility And The Coastliner font que cet album ne peut pas être absent d'une discothèque rock.

SELLING ENGLAND BY THE POUND (1973)****
Les sonorités médiévalisantes disparaissent et l'album devient purement prog et résolument prog. Le titre d'entrée annonce la couleur : Dancing With The Moonlit Knight est encore un titre très rock comme le premier titre de l'album précédent. Un solo de guitare époustoufflant, encore en "tapping", et une construction impeccable. The Cinema Show, long de 11 minutes, n'est pas ennuyeux, loin de là. La construction est, là encore, irréprochable. Mais l'OVNI, c'est Firth Of Fifth. Ce titre semble avoir été créé par dieu lui-même (s'il existe). Jamais je n'aurais été témoin d'une telle qualité. c'est probablement cela qu'on appelle "avoir le feeling".

LIVE (1973)****
Un album encore une fois anecdotique, tant l'on remarque que les titres joués en concert sont fort similaires de ceux joués en studio. Certes, il y a les meilleurs morceaux, il n'y a peut-être pas eu assez de place pour Supper's Ready. cet album est un best of tronqué joué en concert. Pour fans seulement.
NB : Si vous avez l'édition Hollandaise (double avec, cette fois-ci Supper's Ready) prévenez moi, ça m'intéresse !

THE LAMB LIES DOWN ON BROADWAY (1974)***
Un album déstabilisant si on s'est attaché à l'image de Genesis jusqu là. En effet, les orgues sont moins présents et les synthés apparaissent, la musique est plus froide et moins progressive. Certains disent que c'est leur album blanc (en comparaisaon avec celui des BEATLES). Il n'en est pas si vrai. Je le comparerais plus à THE WALL (voir plus haut). En effet, THE LAMB est une histoire (surréaliste) où les titres se suivent (mais ne se ressemblent pas). Il n'en reste pas moins un excellent album. Des titres comme Carpet Crawlers, The Grand Parade Of Lifeless Packaging, Back In New York City sont de très bonnes chansons. Le deuxième disque est plus difficiles d'accès avec 2 ou 3 titres complètement hars strucure rock'n'rollienne. Encore un album sans reproche. Celui qui m'a été le plus difficile à apprécier, peut-être parce que je suis très attaché à FOXTROT

A TRICK OF THE TAIL (1976)****
Deux ans ? mais que s'est il passé ? Il faut noter que c'est le cas pour beaucoup de groupe prog : la grande époque se termine en 1974. Après, ils réussisse tant bien que mal à s'en sortir. Il sont traîtés de dinosaures du rock ... En fait ici, la période transitoire de 1975 correspond à la tournée de THE LAMB, qui dure un an, mais elle se termine avec le départ de Peter Gabriel. Comme pour Anthony Phillips, tout semble que la fin est arrivée. Genesis cherche quand même un remplaçant pour le chant, difficile de passer après Peter Gabriel. Les auditions sont interminables et ne donnent rien. Puis il devient évident que le seul à pouvoir prendre la place de Peter est Phil, le batteur. En attendant de trouver un "vrai" chanteur (car Phil veut rester à la batterie), l'album est enregistré avec cette configuration. Et la magie persiste. Dance On A Volcano est l'excellence de cette galette. Tout en contretemps saccadés, il peut déstabiliser par le déphasage entre le chant et le rythme. Phil Collins excelle à ce jeu. De belles balades comme Ripples ou Mad Man Moon ou des mélodies pops comme Robbery Assault And Battery en font peut-être un album déjà plus accessible. Lod Endos, sorte de meddley des morceaux de l'album, clos celui-ci en beauté. Beau, donc, d'un bout à l'autre.

WIND AND WUTHERING (1976)***
Tous s'enchaine vite. Phil reste au chant, ce qui n'est pas un problème car finalement Bill Bruford (brièvement) puis Chester Thompson (jusqu'à la fin) prendront sa place aux fûts ce qui permettra d'inclure un Drum Duet à chaque concert. Cet album, à l'image de sa couverture est moins joyeux que le précédent. Toujours bon, il contient les derniers titres de plus de 10 minutes avant ... 15 ans. One Of The Vine, le titre inéviatble du disque est incomparable et excellent. Quant à la suite finale, elle est l'une des meilleures fin d'albums depuis FOXTROT.

SECONDS OUT (1977)****
1977, repos dans les studios, tournée qui se traduit par un second album live bien pus réussi que le premier. Déjà, le disque est double ce qui en fait un vrai concert sur vinyl, les live simples sont trop courts, sauf les mauvais. De plus les titres apportent quelque chose de nouveau aux originaux. Un complément indispensable à la production studio du groupe. Le meilleur album live officiel du groupe.

...AND THEN THERE WERE THREE... (1978)**
Titre évocateur, le groupe étant réduit à 4 après le départ de Peter Gabriel, ils ne sont plus que trois maintenant puisque Steve Hackett, las de ne pas être suffisament écouté lors des compos, part pour une carrière solo qu'il avait entamée en 1975. Il est remplacé par Mike Rutherford en studio, qui du coup tient toutes les guitares et la basse (!!!). En concert c'est Daryll Stuermer qui tiens la guitare. L'album est médiocre, trop pop, pas suffisamment travaillé, le tube (leur premier en 10 ans) Follow You Follow Me sort du lot, de peu... les fans de la première heure sont déçus de voir arriver un lot de "fans" qui croient aimer un groupe récent... la cultutre pop, quoi !

DUKE (1980)***
Un sursaut d'orgueil avec cette merveille. Explication : Depuis 2 ans il s'en est passé et la tournée AND THEN, excellente au demeurant, dure longtemps. Trop longtemps peut-être car elle causera le divorce (le premier) de Phil Collins. Effondré, Phil se met à écrire des chansons plus poignante et excellent les une que les autres. Elle se retrouveront quasiment toutes sur son premier album solo. D'autre titres resteront de côté jusqu'à ce que les membres de Genesis les découvrent et décident de les utiliser pour leur prochain album. Résultat : un album bon d'un bout à l'autre. Behind The Lines qui s'enchaine avec Duchess (Genial, surtout en concert) entame à la perfection l'album et la suite Duke le termine de la même façon.

ABACAB (1981)**
Un assez bon album ou quelque titres très intéressants côtoient le moins bon. On retient le titre éponyme et sa rythmique implacable. Le reste est oubliable, mais correcte. C'est définitivement pop

THREE SIDES LIVE (1982)***
Un live qui témoigne des tournée 1979-1981. Il s'appelle ainsi car la 4e face est studio (passons ...). Les prestations sont aussi bonnes que celles de SECONDS OUT notamment la suite In The Cage / ... ou Behind The Lines / Duchess excellentissimes.

GENESIS (1984)-
Navrant. Un recueil de tubes plus infâmes les uns que les autres. probablement le meilleur album pour les faux fans (ceux quio ne connaissent pas l'avant) du groupe. Mama reste intéressant par sa rythmique rappelant cele de Abacab. Oublions.

INVISIBLE TOUCH (1986)**
J'aurai envie de dire la même chose que le précédent mais à y regarder de plus près, il y a de la matière la dedans. Passons sur les deux tubes (toujours minables, ça c'est du Phil Collins) que sont Invisible Touch et Tonight (x3)(encore que ce dernier reste écoutable) et un autre tube meilleurs mais moins bien classé dans les charts (comme quoi !) : Land Of Confusion intéressant dans sa version Maxi 45. Attardons-nous sur la face B qui le mérite bien mieux. le titre Domino est un long titre dont je ne découvrirai la qualité que plus tard. Mon petit bijou : The Brazilian, instrumental et sympathiquement progressif même s'il n'est pas long.

WE CAN'T DANCE (1991)***
Passons sur les tube (de pire en pire, décidément il eut pas s'en empêcher le gars Phil). Le groupe semble de retour dans l'univers prog avec des titres qui frisent les 10 minutes.
On n'attendait plus des titres comme Fading Lights et Dreaming While You Sleep qui sont probablement les meilleurs titres depuis 10 ans, voire plus ! des ballades (qui ont marché en singles ! ) Hold On My Heart et No Son Of Mine ne sont pas inintéressants.
Le trait d'union entre le Genesis prog et le Genesis pop.

THE WAY WE WALK (1992/1993)***
Deux CD live sortis à un an d'intervalle. Le premier avec les tubes (...) presqu'acceptable même si la voix de plus en plus nazillarde de Phil Collins devient insupportable. Il ne sait plus que crier. Le deuxième avec ses long morceaux ne contient qu'un meddley pré-ABACAB et de morceau comme Domino (sublime ici) ou Home By The Sea / Second. Inutile de dire que c'est le deuxième qu'il faut avoir.

CALLING ALL STATION (1996)*
Mauvais, oublions, même prog, il est inintéressant d'un bout à l'autre. le groupe n'a pas réussi (cette fois) à se remettre du départ de sa star Phil Collins.

ARCHIVES 1967-1975(1998)****
Quadruple CD qui retrace la carrière de l'époque Peter Gabriel. Indispensable. Inclus l'intégralité de THE LAMB en live. Le son n'est plus froid donc plus agréable. Un CD avec les version live de Dancing With The Moonlit Knight de Firth Of Fifth mais surtout de Supper's Ready !!! Un quatrième CD plus pour les archivistes du groupe. Il regroupe des enregistrements qui précèdent le premier album.

ARCHIVES 1976-1991 (1999)****
Il était en effet difficile de faire meilleur que dans le premier volet. Bien que s'étalant sur une période 2 fois plus longue, un CD de moins ! et du remplissage, comme les version remixée interminables des tubes... sick. des perles cependant comme des enregistrement live avec Bill Bruford à la batterie ou la quasi intégralité du EP SPOT THE PIGEONS (sorti en 1976) ... pourquoi en ont-ils supprimé un titre ?

A noter un titre inédit, uniquement disponible sur le best of (disons plutot greatest hits car il ne contient pas les meilleurs morceaux mais les tubes) ou sur le DVD THE VIDEO SHOW : The Carpet Crawlers 98, réenregistrement de ce titre de 1998 par les membres de l'époque. Ca donne envie de les revoir tous les 5 ensemble...

LIVE OVER EUROPE (2007)***
Concert "best of" de la tournée de reformation, heureux de les revoir, sans plus, on attend le retour, même éphémaire de Steve et Peter.
Tous les concerts de la tournée Turn It On Again sont disponible en VPC

Des Bootlegs ...

LIVE AT THE RAINBOW THEATER 1973*****
Le live de 1973 vous a un peu laissé sur votre faim ? tentez celui ci : une bonne surprise au tournant.

A CLASSIC BROADCAST - LIVE IN MONTREAL 21 avril 1974*****
Encore mieux ? oui, c'est possible. Le chef d'oeuvre unofficiel du groupe, disponible sur le site PRRP.

THE LAMB DEMOS 1974****
Un double CD vachement bien foutu. Des maquettes plus ou moins abouties de l'album majeur du groupe. Le problème est que chaque titre figure plus d'une fois à chaque fois. Pour ma part, je me suis gardé seulement ceux qui étaient vraiment intéressant, ce qui fait qu'il tient sur un CD.

LIVE AT THE SHRINE 1975 / LIVE IN HOUSTON 1978***
Des titres trouvés là avec quelques enregistrements rares de Peter Gabriel en solo. Le live de 1978 (tournée AND THEN THERE WERE THREE) est excellent. Celui de 75, fort coupé semble êstre le même enregistrement que le live du ARCHIVE 1967-1975.

A TRICK OF THE OUTTAKES (1975)**
Comme son nom l'indique, ce CD réuni des version inédites issues des sessions d'enregistrement de l'album A TRICK OF THE TALE. Le son est très bon mais l'album tient rôle de document : beaucoup de versions instrumentales, c'est surtout bien pour du karaoké...

DRURY LANE LONDON 5 mai 1980***
Cette excellente tournée apparait ici sur ce double Cd, malheureusement au son médiocre. Il fait cependant honneur à l'album DUKE. Tous les musiciens s'en donne à coeur joie.

THE LAMB WOKE UP AGAIN***
24 ans avant, la reformation était déjà d'actualité. Le groupe, de retour à 5 (époque Gabriel) avec les musiciens de scène de l'époque (Darryl Stuermer et Chester Thompson). Le son est médiocre, mais un document inédit. Certes les deux époques ne se mélangent guère et Peter Gabriel vient surtout pour chanter ses titres mais quand même, hein, bon ...

MARQUEE CLUB 1982***
Reprenant la tournée de THREE SIDES, on trouve ici un concert complet. Le son est de même qualité que le DRURY LANE.
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#Posté le vendredi 12 mai 2006 08:10

Modifié le samedi 29 décembre 2007 15:51

KING CRIMSON - Le plus grand de tous

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King Crimson est souvent considéré comme l'"inventeur" du mouvement progressif. D'une classe impressionnante et d'un pointilleux inégalé, son leader, Robert Fripp, a su se faire accompagner pas les meilleurs musiciens de l'époque. Le line-up change quasiment à chaque album. Il s'agit en fait du concept rock de Robert Fripp. A côté de cela, en solo, il s'aventurera plus dans les atmosphères ambientes de la musique électronique, parfois accompagné de Brian Eno (Roxy Music).

Trois époques fort différentes seront entrecoupées de projets solos ou de participations à des albums d'autres artistes.

Tirant sa principale inspiration des standards du Jazz et y mêlant les caractéristiques du Rock, la musique s'y retrouve très improvisatoire, notamment en concert où la quintessence du groupe est à sont apogée.

Les Albums

THE CHEERFUL INSANITY OF GILES GILES & FRIPP (1968)*
Pas encore un album de King Crimson mais les principaux protagonistes sont là. Robert Fripp, bien sûr, Michael Giles et son frère Peter Giles. Agrémenté d'une chanteuse, le trio lancera un album plutôt médiocre et fort mal accueilli par les critiques. Certes les morceaux sont joués avec une dextérité impressionnante, mais il y manque la folie créatrice du trio qui n'est, ici, encore qu'embryonnaire. Mais tout va changer avec l'album suivant.
One In A Million

GILES-GILES-FRIPP : THE BRANDESBURY TAPES (Edition de 2001)**
Plus intéressant que l'album sorti officiellement à l'époque, cet album témoigne de l'évolution musicale du groupe de leurs débuts à la création de King Crimson. A écouter particulièrement I Talk To The Wind dans une version plus pop 60s avec la voix féminine.

IN THE COURT OF THE CRIMSON KING (1969)*****
S'adjoignant les services d'un bassiste de génie doublé d'un chanteur hors pair (Greg Lake), le groupe trouve, semble-t-il sa formation définitive. Si en plus une section cuivre complète le line-up, tout semble prédire les meilleures compositions. En effet, l'album est un régal absolu d'un bout à l'autre. Il commence dans une perfection ahurissante avec 21st Century Schizoid Man, tant de fois repris (y compris par Noir Désir lors de sa dernière tournée) et fini en apothéose avec The Court Of The Crimson King qui est l'un des deux meilleurs morceaux du groupe. Entre les deux, trois titres : I Talk To The Wind, Epitaph et Moonchild, presque aussi parfaits, ne paraissent évidemment pas du même niveau que les deux autres bijoux... et pourtant !
Certains critiquerant le long passage d'impro à la fin de Moonchild pensant que les musiciens sont en train de régler leurs instrument. Si l'on écoute plus attentivement, on y trouvera un réelle force de création instantannée (probablement enregistrée en une prise).
21st Century Schizoid Man

IN THE WAKE OF POSEIDON (1970)***
Le titre qui commence, comme le précédent, par "In The..." laisse à présager que l'album sera semblable. Pas faux, mais quel plaisir d'écouter ne serait-ce qu'une copie de IN THE COURT OF THE CRIMSON KING. En fait, il semble que le disque soit construit de la même façon que le précédent, mais les titres sont en tout point nouveaux. L'album commence pareil qu'en 69 par un titre plutôt musclé : Pictures Of A City à la différence près que l'album est parsemé de petites pièces courtes sensées ponctuer le disque. les trois pièces nommées Peace sont le même thème pris sous 3 différentes formes "A capella", "Instrumental", "Groupe entier" en conclusion. Comme un an plus tôt, le morceau bizarre, Devil's Triangle déstabilise l'auditeur non expérimenté. On y reconnait la rythmique du Bolero de Ravel. Idem, une balade douce, Cadence & Cascade chanté par Gordon Haskel qui prendra peu à peu la place de Greg Lake, partant pour former ELP(voir plus loin). Très intéressant aussi Cat Food dont le titre aurait pu avoir un franc succès dans les charts. Il semble que le public n'ait pas suivi (...).
In The Wake Of Poseidon

LIZARD (1970)***
Un album qui passe souvent inaperçu dans la discographie des fans du groupe. Et pourtant, il n'est pas du tout mauvais. Les sonorités du groupe sont toujours reconnaissables mais la construction est différente. Déjà la grosse pièce, Lizard, jamais jouée en concert, occupe la totalité de la face B. Il s'agit d'une suite digne du Supper's Ready de Genesis : tout en changements de rythmes et d'atmosphère, tout en racontant une histoire parfaitement cohérente. La face A est plus inégale. Les effets sur les voix (Happy Family) sont parfois malheureux. Mais quel plaisir d'écouter la folie mesurée de titres comme Cirkus, Indoor Games ou la douceur de Lady Of The Dancing Water.
Cirkus

ISLAND (1971)****
Un album en rupture totale avec les précédent. Toujours excellentissime, il se veut bien plus calme. Pourtant, il y reigne encore cette follie retenue mais apparant présente sur LIZARD. ISLAND est un album reposant mais tripant à la fois. C'est suffisamment rare pour être remarqué. Témoins, les deux premiers titres qui s'enchainent parfaitement :Formentera Lady et .... Encore une chanson pop Ladies Of The Road, genre de format que finit par détester le maître Fripp mais dans lequel il excelle, et la suite finale éponyme qui finit le disque dans la plénitude. Parfait et cool dans le sens noble du terme.

EARTHBOUND (1972)***
Transition entre l'époque instable qui a précédé et la plus stable qui suivra, cet album, très difficile d'accès, est majoritairment composé d'impros.

LARKS' TONGUES IN ASPIC (1972)*****
Ici, le groupe prend une forme provisoirement définitive. Autour de Fripp, John Wetton qui se trouve artistiquement après s'être frité avec les gars de Family, Bill Bruford transfuge de Yes et David Cross qui vient d'on ne sait où. Très court sera la présence du percussionniste fou (le mot est faible) Jamie Muir, mais cette présence suffira à laisser une trace sur cet album parfait en tous points. Aucun titre ne souffre de faiblesse créatrice. Aucune seconde n'est inutile. Cet album est INDISPENSABLE !!! Il préfigure un style que King Crimson ne frôlera jamais, le métal prog, qui prend pour référence le Roi Pourpre.
Larks' Tongues In Aspic (part 2)

STARLESS AND BIBLE BLACK (1974)***
Sorti en janvier de cette année, cet album déstabilise car tous ses titres sont encore très bon mais on ne sait pas quoi en sortir. Hormis l'introduction de dingue de The Great Deceiver qui s'enchaine avec une ballade faussement calme (Lament). The Mincer avec sa fin frustrante (on a l'impression que la bande a été bouffée par le lecteur !...). Un véritable moment d'émotion composé lors d'une imporvisation en Hollande, peu de temps plpus tôt : Trio joué sans la batterie, est d'une mélancolie... Sur la face B, on note principalement le morceau de bravour de Fripp à la guitare sur le titre Fracture, à tel point que l'on pourrait en oublié la qualité technique des autres musiciens.
The Nightwatch

RED (1974)*****
Deux albums la même année, on peut penser que le groupe a le vent en poupe. Pourtant il est moribond : ce sera le dernier témoignage studio du groupe pendant 6 ans... Un chant du cygne d'une beauté et d'une perfection qui surpasse les albums précédents. Encore plus indispensable que LARKS', Le groupe, faussement réduit à un trio (5 anciens membres du groupe, dont David Cross, mis à l'écart (?) sont invités ici). Les trois titres de la face Avont bien ensemble. Entamé par l'instrumental titre éponyme, seul titre des 70's joué en public après 1980, annonce la couleur. Dextérité, précision, virtuosité, vertu ! Suivent Fallen Angel et One More Red Nightmare, qui confirme ces impressions.
La face B est le sommet de King Crimson. Providence, joué live dans la ville américaine du même nom, est un morceau totalement improvisé. Difficile à croire tant la cohérence du groupe est forte. Le titre semble composé. De plus, que le public médusé ne dit mot tant c'est bluffant.
Dernier titre du dernier album de la première époque, Starless est incontestablement LE meilleur titre du groupe. Il résume à lui seul toute la carrière de King Crimson. Virant de la folie destructrice à la mélancolie la plus édifiante, avec un feeling incroyable, Starless est un titre que l'on ne peut pas croire composé par un humain.
Red

USA (1975)****
Testament de cette première période, ce live regroupe les titres les plus marquants depuis LARKS' TONGUES IN ASPIC. L'édition CD comprend 3 titres supplémentaires (plus intéressant).

DISCIPLINE (1981)***
Après une escapade en solo ainsi que pour accompagne ses amis Peter Gabriel et Peter Hammill, Robert Fripp est démangé par la volonté de reformer son "oeuvre". King Crimson renaît donc dans un esprit plus 80's mélangeant l'esprit Crimsonnien et les tendances New Wave naissante. L'arrivée de Tony Levin et d'Adrian Belew y sera pour beaucoup dans cette structure carrée et froide. Des titres très intéressant mais très différents de la première époque. Thela Hun Ginjeet, Elephant Talk et Indiscipline sont les bijoux de cette galette.
The Sheltering Sky

BEAT (1982)*
A la suite du très bon DISCIPLINE, on trouve ici un album tellement médiocre qu'on est surpris qu'il soit composé par les 4 du Roi Pourpre... Pas de titre n'en ressort particulièrement... Ca arrive.

THREE OF A PERFECT PAIR (1984)**
Fin de la deuxième époque. Finalement, Fripp semble déçu de la tournure de la chose. On est heureux d'y trouver des titres aussi bons que Three Of A Perfect Pair et Larks' Tongues In Aspic III.

THRAK (1995)****
20 ans qu'on attendait une perle pareil ! Un mélange heureux de chansons presque pop (faut pas exagérer non plus) et de morceaux plus basées sur l'impro. Robert Fripp y trouve enfin sa formation favorite: 2 guitares (lui et Belew), 2 bassistes (Tony Levin et Trey Gunn) et 2 batteurs (Bill Bruford et Pat Mastelotto). La perfection est atteinte dans Vroom, Dinosaur mais surtout dans One Time. L'album s'écoute d'une traite. Un pur plaisir.
Dinosaur

CONSTRUKcTION OF LIGHT (2000)***
Au bout de 5 ans (ouf !) arrive le successeur de THRAK. Même très bon, il l'est pourtant moins que son aîné. Une froideur retrouvé et une atmosphère plus inquiétante le rendent moins accessible. Certains titres sont amusants. The World's My Oyster Soup Kitchen Floor Wax Museum (re-ouf !) rappelle un peu l'humour de Sex Sleep Eat Drink Dream 5 ans plus tôt. Une réadaptation de Fracture (FraKctured) peu indispensable mais si fort qu'on en excuse la présence. Il met même plus de qualité à l'album.

THE POWER TO BELIEVE (2003)***
A mi-chemin des deux précédents, l'album mettra surement d'accord les défenseurs de THRAK et ceux de CONSTRUKcTION OF LIGHT. Dangerous Curves et Happy With What You Have To Be sont à découvrir.

Il est à noter que les deuxièmes et troisièmes périodes ne sont pas illustrées par des enregistrements en concert. C'est évidemment faux. En fait, Robert Fripp, fatigué de subir la dictature des maisons de disque, a créé son propre label DGM. En plus il a entrepris de réunir la plus grande collection de live de la carrière de King Crimson. Cela a commencé avec l'excellent coffret 4CD GREAT DECEIVER qui recouvre la période 1973-1974, puis MONTREAL 1984 et B'BOOM enregistré en 1995. Si on ajoute à cela le coffret 4CD PROJEKcTS qui réuni 4 concerts totalement improvisés et EPITAPH qui réunit des concerts de 1969 (son médiocre), on aura un bon panorama de la carrière scénique du groupe.
Doctor Diamond

D'autres enregistrements souvent bien meilleurs (notamment LADIES OF THE ROAD 1972) mais trop innombrables pour figurer ici sont disponibles là >>> DGM Live

Des Bootlegs...

LONDRES 6 mai 1969
as encore écouté mais CADEAU quand même

DALLAS 6 septembre 1973***
Un double CD présentant deux concerts de la même journée : un pendant la journée, l'autre le soir. La set list est quasiment identique (Doctor Diamond est en plus sur le set de nuit). Bon son pour un bootleg de l'époque. Le reste des titres reprend l'intégralité de LARKS' TONGUES IN ASPIC.

BOOK OF SATURDAY (1973)****
Seul bootleg en ma possession à être un vinyl, il s'agit ici en fait du concert du Concertgebow de 1973 réédité depuis de façon plus complète sous le titre THE NIGHT WATCH (voir plus haut). Pièce de collection.
CADEAU

TORONTO 24-06-1974
Pas encore écouté mais CADEAU quand même
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#Posté le samedi 13 mai 2006 10:12

Modifié le mercredi 11 avril 2007 10:24

ELP - Les mé(ga)lomanes

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ELP est un "super-groupe" formé en 1970. Ce terme désigne nombre de groupes de cette époque (Cream, Blind Faith,...) qui impliquent des "stars" déjà bien reconnues de la scène rock. Ici il s'agit de Keith Emerson (claviers), qui officiait au sein de The Nice. L'accompagnent Greg Lake (basse, guitare, chant), transfuge de King Crimson et le tout jeune Carl Palmer (batterie) qui a déjà à son palmarès deux groupes légendaires : l'éphémaire Crazy World Of Arthur Brown, auteur du tube planétair Fire, et Atomic Rooster, le groupe de Vincent Crane.

Leur talent et le succès immédiat du groupe leur montera rapidement à la tête et leur mégalomanie les mènera à leurs séparations à répétition.

Les Album

LIVE AT THE ISLE OF WIGHT 1970 (Edition de 1996)***
Il faut commencer la discographie de ce trio par l'une des dernières éditions. Cette réédition est en fait le concert que le groupe a donné à l'immense festival de l'île de Wight en 1970. Il est impressionnant de constater qu'un groupe jeune de 2 semaine (!!!) puisse avoir une set-list aussi fournie. Certes, on y trouve Pictures At An Exhibition dont on parlera plus tard, qui est une adaptation d'une oeuvre classique, et Blue Rondo, une autre reprise tout droit sortie du répertoire de The Nice. Mais le reste est absolument du matériel neuf. Ces titres, que l'on retrouvera sur le premier album du groupe (perdent pas le temps les gars), sont des OVNI pour l'époque. Mélange délicat de musique classique, de Jazz et de Rock, la sauce prend et le public est conquis. Pour les fans.

EMERSON LAKE & PALMER (1970)*****
Le premier album étreiné sur scène auparavant est un véritable bijou de composition. Des titres comme Take A Pebble donne du groupe une image perfectionniste et de grand talent. Tout comme Lucky Man, qui sera leur plus grand succès, restreint au monde progressif. Et pourtant il aurait mérité la première place, et même 30 ans plus tard ... Le reste n'est pas moins intéressant et comble à perfection la quarantaine de minutes que contient cet album. A noter la surprenante intervention d'un orgue d'église, pour la première fois dans un titre rock. Dans le top du rock progressif.

TARKUS (1971)**
Un deuxième album qui ressemble par sa sonorité au premier, mais qui en prend une direction artistique différente en beaucoup de points. La première face ne contien qu'un titre, éponyme, qui malgré le talent et la virtuosité du trio, fini par trainer en longueur et souffre de passage dispensables. La face B plus décevante encore contient cependant des petites perles comme les deux titres enchainés The Onlyway/Infinite Space (encore un orgue d'église !). Le reste, des titres plus "connus" tombent un peu à plat (Bitches Crystal et A Time And A Place).
Tarkus (iii- Iconoclast)

PICTURES AT AN EXHIBITION (1972)*****
Un chef-d'oeuvre absolu ! On en parlait déjà sur le live de l'île de Wight, repris d'un classique de la fin du XIXe siècle, composé par Modeste Mussorsky, cette oeuvre est entièrement réadapté par ELP, musicalement et même en y ajoutant des paroles, le résultat, agrémenté du son synthétique du moog, donne une troisième jeunesse à la (grosse) pièce. En effet, déjà réadapté par Ravel (le boléro ...) au début du XXe siècle, cette version, s'en rapproche plus. On y trouve la folie scénique d'Emerson et le déluge de son et de décibels qui manquaient aux passages "costauds" de l'oeuvre originale (qui était composé pour 1 piano). Entre ceux-ci, se trouvent des intermèdes à la guitare acoustique de Greg Lake qui excelle à la six-corde et au chant, car il a su y adjoindre des paroles. châpeau ! 10/10. l'enregistrement est fait en public, ce qui en rajoute à la valeur du morceau.

TRILOGY (1972)*****
Rien ne semble arrêter le trio qui, sur la lancée d'un live irréprochable, se lance dans la composition d'un album toujours plus progressif mais plus conventionnelle. Seul le premier morceau, découpé en 3 titres) dépasse les 10 minutes. On y trouve cependant pas moins de 3 titres totalement instrumentaux et preuve du talent et surtout de l'extravagance de chacun des musiciens. Parmi ceux-ci, Hoedown est indiscutablement le meilleur et le plus audacieux.
Aussi, on y trouve une des plus parfaites pièces dEmerson, Lake & Palmer : Trilogy qui est composé de 2 parties. La première est calme et d'une grande beauté. La voix de Lake aide à cela. La seconde partie est instrumentale et dévastatrice. La puissance dégagée par celle-ci prouve que le progressif est à part entière une sous couche du Rock.
Hoedown

BRAIN SALAD SURGERY (1973)**
Une pochette fabuleuse et interactive proposée par HR Giger (Alien). La splendeur de cette pochette laisse présager une oeuvre maitresse du groupe. Malheureusement, ce n'est pas le cas. Bien que tous (cette fois) bien composés, les titres ne prennent pas forcément l'auditeur au tripes comme c'était le cas pour les 3 albums précédents. Le (trop) gros morceau qu'est Karn Evil 9 est trop volumineux, à tel point qu'il dépasse la longueur d'une face. Découpé en 4 parties, il aurait pu se réduire à un maximum de 2 tant les musiciens, soit en font trop, soit, comblent inutilement l'epace... Domage. La première face contient la très belle ballade de Greg Lake (décidément, seul à la guitare acoustique, c'est un génie) Still ... You Turn Me On.

WELCOME BACK MY FRIENDS TO THE SHOW THE NEVER ENDS (1973)***
Dans la foulée, le groupe entame une tournée couronnée de succès. Le double album rend bien l'atmosphère qui se dégageait sur scène. La production est moyenne. Il est navrant de constater que l'on sent que les trois protagonistes se place très haut dans le star-system et finissent par se la péter grâve sur scène. Autant, on sentait sur PICTURES la volonté des trois de nous conquerrir, autant ici, on commence par ne plus être intéressé par cette auto-masturbation mégalomane. L'album reste (encore) bon au demeurant.

WORKS (1977)*
Après 4 ans d'absence, un double album est le minimum que l'on puisse attendre de tels monstres de la musique. Le contenu est grandement décevant. 4 faces, une pour chaque artiste en solo et une pour les 3 ensemble. On sent que les dissentions commence à prendre trace sur les microsillons. La mégalomanie est à son paroxisme, et, c'est décidé, on n'accroche plus du tout.

WORKS II (1977)**
La même année, un WORKS II qui veut tout dire. Cet album rassemble, sans conteste, les "déchêts" de l'album précédent. Etonnamment, j'accroche plus. Peut-être parce que ce sont des morceaux moins ambicieux et moins pompeux que dans le "I".

LOVE BEACH (1978)*
Affligeant. Un album composé à la va-vite, alors que le groupe éclaté par l'égo surdimensionné de chacun, a fait spliter le groupe, au moins dans l'esprit de trois. les titres sont largement dispensables mais presqu'aussi écoutables que ceux de BRAIN SALAD SURGERY. Remarquons la pochette ideuse, style Boys Band, prise à la va-vite à l'endroit où ils ont enregistré ce truc...

WORKS LIVE (1979)***
Réédité en 1997 et complété en double CD; ce concert de la tournée 1977 est un témoin de la trop grosse ambition et de l'écatombe d'Emerson, Lake & Palmer. Cette tournée se voulait grandiose. Accompagné d'un grand orchestre symphonique, le groupe revivait de plus belle, mais très rapidement cette tournée se solda par un immense gouffre financier.

EMERSON LAKE & POWELL (1985)-
A moitié réconcilié (sauf Palmer, resté chez Asia), le trio se reforme avec à la batterie, un professionnel du Hard : Cozy Powell (Jeff Beck, Black Sabbath, Rainbow, ...). La sauce ne prend pas des masses. Le pseudo-tube Touch & Go reste écoutable.

BLACK MOON (1992)-
Une reformation pour la forme. Le groupe se retrouve avec plaisir mais pas avec talent. L'album est ennuyeux d'un bout à l'autre, encore que la reprise du classique Romeo & Juliet est agréable. Les sons de synthé utilisés par Keith sont d'un insuportable.

LIVE AT THE ROYAL ALBERT HALL (1993)**
Un bon album live avec les bon morceaux. La voix de Greg Lake n'est plus aussi belle (satanée cigarette) et les synthés d'Emerson sont toujours aussi désagréables.

IN THE HOT SEAT (199.)*
Un album que je n'ai vu qu'une fois et que je n'arrive décisément pas à acquerrir. A mon souvenir, je n'en ai retenu qu'un titre, dont j'ai totalement oublié le nom. Toujours les même synthés...

THEN & NOW (1998)***
Un double CD regroupant l'excellent concert du festival California Jam avec, malheureusement un son éxécrable. Passé ce désagrément, ce premier concert est une merveille. Le deuxième est enregistré lors de l'ultime tournée du groupe qui se séparera une dernière fois juste après. Un son cette fois si excellent et des version maintenant tellement bonnes que l'on oublie le son du synthé. A avoir absolument pour les 22 minutes de Fanfare For The Common Man qui se finit paz un enchevêtrement de Blue Rondo et de Toccata et Fugue (de Bach). Splendide ! Tous les meilleurs morceaux du groupe s'y retrouvent (sauf Trilogy).

Une version bien mieux produite de la tournée 1974 du groupe est éditée dans la collection King Biscuit Flower Hour. Ce double CD contient aussi un concert de 1977. Peut-être le live à avoir.


RIP :
Cozy Powell : le 5 avril 1998
----Ses Groupes :
--------Jeff Beck (1971-72)
--------Rainbow (1975-79)
--------Bernie Marsden (1979-81)
--------Graham Bonnet (1981)
--------MSG (1981-82)
--------ELP (1985)
--------Black Sabbath (1989-91)
--------Brian May (1994-98)
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#Posté le dimanche 14 mai 2006 10:18

Modifié le mercredi 11 avril 2007 10:17

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